LES TECHNOLOGIES NUISIBLES
Vous devez trouver les informations nécessaires à la réalisation de la future campagne de sensibilisation.
Pour cela, lisez l’extrait d’article en bas de la page et répondez aux questions ci-dessous.
(Pour lire le texte en entier et dans son contexte, veuillez cliquer sur le lien ci-après)
L'hyperconnexion : le mal d'une époque (la preuve en images et en vidéo) – Robin des Toits – 2014
QUESTIONS
Quel est le problème soulevé ici ? Qui sont les responsables ?
Quelles-sont les personnes les plus touchées et pour quelles raisons ?
Qu’est-ce que « l’internet des objets » dont parle l’auteur ?
Quelles –sont les raisons ayant conduit à cette situation ?
Quel est le risque majeur et que pourrait-on faire pour le minimiser ?
REALISATION DE L’AFFICHE
Consigne (retour à l’ACCUEIL)
OUTILS
Tangible |
Que l’on peut toucher |
Tumeur cérébrale |
Cancer au cerveau |
Blâmer |
En vouloir |
Ondes électromagnétiques |
Tous les objets électriques diffusent ces ondes. On ne les voit ni ne les sent pas. |
Cancérogène |
Qui provoque le cancer |
ANSES |
Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail |
Extrait de l’article
« Le
portable, qui devait être un outil pour compléter la
fonction du téléphone fixe, au cas où on ne
pouvait faire autrement, a fait l'objet de campagnes marketing
phénoménales et est devenu, en une dizaine d'années,
un accessoire indispensable, voire obligatoire, pour la vie courante.
Chacun peut d'ailleurs remarquer l'omniprésence du
portable lorsque l'on indique son numéro de téléphone
fixe à un contact, en précisant bien que l'on serait
présent sur le fixe, il y a 9 chances sur 10 pour qu'on vous
appelle tout de même sur le portable sans même essayer le
téléphone fixe par la suite ! Pour peu que vous soyez
un modéré du portable, il peut vous arriver de manquer
quelques rendez-vous ! Parfois, votre interlocuteur oubliera
l'information essentielle et vous dira : "vous n'êtes pas
là... merci de rappeler...". Sous entendu, "vous
souhaitiez être rappelé mais êtes absent, c'est
donc votre faute"... Vous étiez peut-être en
voiture et avez eu la bonne idée de ne pas répondre.
Nos enfants
sauront-ils que leurs parents utilisaient autrefois des cabines
téléphoniques, attendaient leur rendez-vous au café
les bras croisés et allaient rendre visite à un ami en
sonnant à sa porte, sans l'appeler dans le hall de
l'immeuble !
En effet, les parents, inquiets et
certainement mal informés ont équipé leurs
enfants et adolescent[s] d'un téléphone portable, et
ont justifié ce choix par la possibilité pour eux de
signaler tout événement anormal et de pouvoir les
joindre et les localiser à tout moment.
Ces parents ne
sont pas à blâmer car ils ont été peu à
peu encouragés par les industriels à équiper les
plus jeunes.
Et ce, malgré l'article L5231-3 du code de la
santé publique, interdisant la publicité pour les
téléphones portables s'adressant aux moins de 14 ans et
l'article L5231-4 permettant d'interdire la commercialisation d'un
terminal radioélectrique destiné aux moins de 6 ans.
Articles de loi qui pourraient être l'occasion pour les
parents de mettre en oeuvre ces dispositions, afin de protéger
les plus jeunes, qui sont, rappelons-le, les plus fragiles.
Ils
permirent à Robin des Toits, en 2013, de dénoncer
certaines publicités ayant franchi la ligne, comme cette
publicité FREE montrant une fillette d'environ 6 ans remercier
FREE pour son tarif ! Et d'en obtenir le retrait immédiat de
l'espace public.
Dans cet
esprit, des bracelets électroniques de la marque LG,
fonctionnant en Wi-fi, permettent aujourd'hui de localiser les plus
petit[s]. Ces équipements arriveront bientôt en
France...
Les enfants
seront donc exposés à une source continue d'ondes
électromagnétiques, au contact direct du corps, ce qui
est une grave erreur sur le plan sanitaire.
Rappelons que les
champs électromagnétiques, de toute nature, ont été
classés comme cancérogènes possibles par l'OMS
en mai 2011 ; rappelons également que tout le monde s'accorde
à reconnaître que les enfants sont plus vulnérables
aux champs électromagnétiques, dès lors que
leurs os et leurs tissus sont plus fins et que leurs organes sont en
développement ; rappelons enfin que l'ANSES, dans son dernier
rapport, bien que très soucieuse de ne pas agiter de "peurs
irrationnelles" et peu réceptive aux signaux faibles, a
tout de même relevé parmi ses points de préoccupation
l'exposition des enfants aux champs électromagnétiques.
Dans ces conditions, quel parent bien informé
équiperait son enfant d'un tel gadget, même dans un
souci de sécurité ? "Bien informé",
toute la nuance est là, tant le silence sur les CEM et le
danger sanitaire qu'ils représentent est pesant, et entretenu
par de puissants intérêts financiers.
Evidemment,
il ne faut pas être passéiste mais "vivre avec son
temps".
Or, éduquer un enfant, veiller à sa
sécurité, ce sont des objectifs on ne peut plus
légitimes. Mais ils passent par l'organisation attentive de
l'emploi du temps de l'enfant, le fait de le confier à des
tiers de confiance, de veiller à ses fréquentations et
à ses activités, de le responsabiliser sur ses actions,
de lui faire une confiance adaptée à son âge.
Eduquer un enfant, ce n'est pas lui coller un "machin
électronique" comparable (tout à fait similaire,
en fait) à celui des sortants de prison.
Touchant
aujourd'hui les plus petits, la téléphonie mobile, le
Wi-fi et autres technologies connectées envahissent
littéralement l'espace public et privé en occasionnant
un accroissement exponentiel de l'exposition aux champs
électromagnétiques, n'est-il pas temps de s'interroger
sur leur utilité et d'adapter leur utilisation au besoin réel
?
En effet, pour de nombreux enfants et adolescent[s],
Internet = Wi-fi, la connexion par câble n'existe pratiquement
pas car ils n'ont connu que les tablettes et les smartphones.
Cependant, la connexion internet classique par câble est la
plus stable, la plus sécurisée, la plus rapide et sans
aucun danger sanitaire. Elle permet, en outre, d'utiliser internet en
un temps et un lieu défini, de sorte de ne pas être
envahi par la réalité virtuelle.
Mais
l'hyperconnexion, classiquement définie comme une connexion
excessive aux sites Internet et aux réseaux sociaux, au risque
de se "déconnecter" de soi et du présent,
concerne également aujourd'hui l'internet des objets, où
l'individu est mis en relation à tout moment et à une
distance illimitée, avec l'information du monde extérieur
et non tangible, par le biais d'un ensemble de périphériques
connectés sans-fil.
Il est évidemment à
craindre que la multiplication de ces échanges va densifier la
pollution électromagnétique en hyperfréquence.
Le photographe Luis Hernan a capturé ces échanges
de données numériques en hyperfréquence (non
câblées = sans-fil par 4G / Wifi) et les a matérialisés
afin de faire prendre conscience de cette réalité.
[…]
Cette
multiplication des échanges par champs électromagnétiques
hyperfréquence occasionne ces dommages sanitaires, que l'on le
sente ou non, sur soi, sur ses enfants. De nombreuses études
prouvent que l'exposition in vitro et dès le plus jeune âge
augmente le risque de troubles comportementaux et de l'autisme mais
également des tumeurs cérébrales.
Le portable
est donc omniprésent quand il n'est pas utilisé comme
un outil mais comme une prolongation de soi.
Vous pouvez le
constater lorsque les gens s'irritent de votre indisponibilité
au portable, qu'ils vivent, à tort, comme un refus de rentrer
en contact avec eux. Le message qu'ils avaient à vous délivrer
n'est, cependant, pas toujours de la première urgence !
A ce sujet, un des arguments de ceux qui dorment avec le portable allumé sur leur table de chevet, est qu'ils peuvent recevoir des appels urgents de leur famille au sujet de n'importe quel événement soudain, tel un accident ou un décès. Faut-il rappeler que le téléphone fixe remplit la même fonction depuis des décennies ? Les adolescents, eux, dorment parfois avec le portable sous l'oreiller, pour ne pas manquer un SMS de l'être aimé. Cela serait charmant si les risques sanitaires n'étaient pas tels qu'on doive absolument les en informer ! »
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