LES TECHNOLOGIES NUISIBLES



Vous devez trouver les informations nécessaires à la réalisation de la future campagne de sensibilisation.


Pour cela, lisez l’extrait d’article en bas de la page et répondez aux questions ci-dessous.

(Pour lire le texte en entier et dans son contexte, veuillez cliquer sur le lien ci-après)




L'hyperconnexion : le mal d'une époque (la preuve en images et en vidéo) – Robin des Toits – 2014

http://www.robindestoits.org/L-hyperconnexion-le-mal-d-une-epoque-la-preuve-en-images-et-en-video-septembre-2014_a2243.html



QUESTIONS


  1. Quel est le problème soulevé ici ? Qui sont les responsables ?

  2. Quelles-sont les personnes les plus touchées et pour quelles raisons ?

  3. Qu’est-ce que « l’internet des objets » dont parle l’auteur ?

  4. Quelles –sont les raisons ayant conduit à cette situation ?

  5. Quel est le risque majeur et que pourrait-on faire pour le minimiser ?




REALISATION DE L’AFFICHE


Consigne (retour à l’ACCUEIL)





OUTILS



Tangible

Que l’on peut toucher

Tumeur cérébrale

Cancer au cerveau

Blâmer

En vouloir

Ondes électromagnétiques

Tous les objets électriques diffusent ces ondes. On ne les voit ni ne les sent pas.

Cancérogène

Qui provoque le cancer

ANSES

Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail





Extrait de l’article


« Le portable, qui devait être un outil pour compléter la fonction du téléphone fixe, au cas où on ne pouvait faire autrement, a fait l'objet de campagnes marketing phénoménales et est devenu, en une dizaine d'années, un accessoire indispensable, voire obligatoire, pour la vie courante.

Chacun peut d'ailleurs remarquer l'omniprésence du portable lorsque l'on indique son numéro de téléphone fixe à un contact, en précisant bien que l'on serait présent sur le fixe, il y a 9 chances sur 10 pour qu'on vous appelle tout de même sur le portable sans même essayer le téléphone fixe par la suite ! Pour peu que vous soyez un modéré du portable, il peut vous arriver de manquer quelques rendez-vous ! Parfois, votre interlocuteur oubliera l'information essentielle et vous dira : "vous n'êtes pas là... merci de rappeler...". Sous entendu, "vous souhaitiez être rappelé mais êtes absent, c'est donc votre faute"... Vous étiez peut-être en voiture et avez eu la bonne idée de ne pas répondre.

Nos enfants sauront-ils que leurs parents utilisaient autrefois des cabines téléphoniques, attendaient leur rendez-vous au café les bras croisés et allaient rendre visite à un ami en sonnant à sa porte, sans l'appeler dans le hall de l'immeuble !

En effet, les parents, inquiets et certainement mal informés ont équipé leurs enfants et adolescent[s] d'un téléphone portable, et ont justifié ce choix par la possibilité pour eux de signaler tout événement anormal et de pouvoir les joindre et les localiser à tout moment.

Ces parents ne sont pas à blâmer car ils ont été peu à peu encouragés par les industriels à équiper les plus jeunes.
Et ce, malgré l'article L5231-3 du code de la santé publique, interdisant la publicité pour les téléphones portables s'adressant aux moins de 14 ans et l'article L5231-4 permettant d'interdire la commercialisation d'un terminal radioélectrique destiné aux moins de 6 ans.
Articles de loi qui pourraient être l'occasion pour les parents de mettre en oeuvre ces dispositions, afin de protéger les plus jeunes, qui sont, rappelons-le, les plus fragiles.

Ils permirent à Robin des Toits, en 2013, de dénoncer certaines publicités ayant franchi la ligne, comme cette publicité FREE montrant une fillette d'environ 6 ans remercier FREE pour son tarif ! Et d'en obtenir le retrait immédiat de l'espace public.


Dans cet esprit, des bracelets électroniques de la marque LG, fonctionnant en Wi-fi, permettent aujourd'hui de localiser les plus petit[s]. Ces équipements arriveront bientôt en France...

Les enfants seront donc exposés à une source continue d'ondes électromagnétiques, au contact direct du corps, ce qui est une grave erreur sur le plan sanitaire.

Rappelons que les champs électromagnétiques, de toute nature, ont été classés comme cancérogènes possibles par l'OMS en mai 2011 ; rappelons également que tout le monde s'accorde à reconnaître que les enfants sont plus vulnérables aux champs électromagnétiques, dès lors que leurs os et leurs tissus sont plus fins et que leurs organes sont en développement ; rappelons enfin que l'ANSES, dans son dernier rapport, bien que très soucieuse de ne pas agiter de "peurs irrationnelles" et peu réceptive aux signaux faibles, a tout de même relevé parmi ses points de préoccupation l'exposition des enfants aux champs électromagnétiques.

Dans ces conditions, quel parent bien informé équiperait son enfant d'un tel gadget, même dans un souci de sécurité ? "Bien informé", toute la nuance est là, tant le silence sur les CEM et le danger sanitaire qu'ils représentent est pesant, et entretenu par de puissants intérêts financiers.

Evidemment, il ne faut pas être passéiste mais "vivre avec son temps".
Or, éduquer un enfant, veiller à sa sécurité, ce sont des objectifs on ne peut plus légitimes. Mais ils passent par l'organisation attentive de l'emploi du temps de l'enfant, le fait de le confier à des tiers de confiance, de veiller à ses fréquentations et à ses activités, de le responsabiliser sur ses actions, de lui faire une confiance adaptée à son âge. Eduquer un enfant, ce n'est pas lui coller un "machin électronique" comparable (tout à fait similaire, en fait) à celui des sortants de prison.


Touchant aujourd'hui les plus petits, la téléphonie mobile, le Wi-fi et autres technologies connectées envahissent littéralement l'espace public et privé en occasionnant un accroissement exponentiel de l'exposition aux champs électromagnétiques, n'est-il pas temps de s'interroger sur leur utilité et d'adapter leur utilisation au besoin réel ?

En effet, pour de nombreux enfants et adolescent[s], Internet = Wi-fi, la connexion par câble n'existe pratiquement pas car ils n'ont connu que les tablettes et les smartphones. Cependant, la connexion internet classique par câble est la plus stable, la plus sécurisée, la plus rapide et sans aucun danger sanitaire. Elle permet, en outre, d'utiliser internet en un temps et un lieu défini, de sorte de ne pas être envahi par la réalité virtuelle.


Mais l'hyperconnexion, classiquement définie comme une connexion excessive aux sites Internet et aux réseaux sociaux, au risque de se "déconnecter" de soi et du présent, concerne également aujourd'hui l'internet des objets, où l'individu est mis en relation à tout moment et à une distance illimitée, avec l'information du monde extérieur et non tangible, par le biais d'un ensemble de périphériques connectés sans-fil.
Il est évidemment à craindre que la multiplication de ces échanges va densifier la pollution électromagnétique en hyperfréquence.

Le photographe Luis Hernan a capturé ces échanges de données numériques en hyperfréquence (non câblées = sans-fil par 4G / Wifi) et les a matérialisés afin de faire prendre conscience de cette réalité.

[…]

Cette multiplication des échanges par champs électromagnétiques hyperfréquence occasionne ces dommages sanitaires, que l'on le sente ou non, sur soi, sur ses enfants. De nombreuses études prouvent que l'exposition in vitro et dès le plus jeune âge augmente le risque de troubles comportementaux et de l'autisme mais également des tumeurs cérébrales.


Le portable est donc omniprésent quand il n'est pas utilisé comme un outil mais comme une prolongation de soi.
Vous pouvez le constater lorsque les gens s'irritent de votre indisponibilité au portable, qu'ils vivent, à tort, comme un refus de rentrer en contact avec eux. Le message qu'ils avaient à vous délivrer n'est, cependant, pas toujours de la première urgence !

A ce sujet, un des arguments de ceux qui dorment avec le portable allumé sur leur table de chevet, est qu'ils peuvent recevoir des appels urgents de leur famille au sujet de n'importe quel événement soudain, tel un accident ou un décès. Faut-il rappeler que le téléphone fixe remplit la même fonction depuis des décennies ? Les adolescents, eux, dorment parfois avec le portable sous l'oreiller, pour ne pas manquer un SMS de l'être aimé. Cela serait charmant si les risques sanitaires n'étaient pas tels qu'on doive absolument les en informer ! »






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